Selon Ivan Del Percio, l'essentiel des propositions formulées mi-août par les syndicats pour tenter de réduire le nombre de pertes d'emploi sur le site de Gosselies a été rejeté par les responsables. Sur certaines propositions, ils ont semblé toutefois laisser la porte entrouverte d'après le syndicaliste. "Nous nous attendions d'une certaine façon à la réaction de la direction mais faire ces propositions était un engagement que nous avions pris plus tôt auprès des travailleurs", a expliqué Ivan Del Percio. En outre, au travers de leurs propositions basées notamment sur le maintien à Gosselies de certaines productions de composants dont le coup de revient était comparable à celui imposé pour une fabrication dans des usines à l'étranger, les syndicats espéraient réduire le risque de licenciements secs.
"Cette revendication nous l'avons reformulée vendredi devant la direction, nous ne fléchirons pas sur ce point", a affirmé Ivan Del Percio.
La phase d'information de la procédure Renault dans laquelle direction et syndicats sont pour l'heure engagés pourrait se poursuivre encore quelque temps. Avant la phase suivante, dite de négociations, les discussions au sein d'un groupe de travail pourraient s'intensifier.

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