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lire Hollande "déterminé" répond à la menace de Bachar al-Assad

mardi 3 septembre 2013



François Hollande, toujours plus "déterminé" à intervenir contre le régime de Bachar al-Assad qu'il tient pour responsable du massacre chimique du 21 août à Damas, a annoncé une réunion européenne "ces prochains jours"."C'est l'Europe qui doit aussi se réunir sur ce dossier, elle le fera, chacun avec sa responsabilité, la France assumera la sienne", a martelé le chef de l'Etat à l'Elysée, lors d'une conférence de presse commune avec le président allemand Joachim Gauck. M. Hollande a évoqué une "rencontre à Saint-Pétersbourg entre Européens", en marge du G20 qui doit se tenir jeudi et vendredi mais aussi la réunion "des ministres des Affaires étrangères" de l'UE prévue samedi à Vilnius.
 
"Je m'adresserai aux Français quand j'aurai en main tous les éléments", a-t-il ajouté, en refusant de s'engager sur un vote du Parlement français qui se réunira mercredi en session extraordinaire sur le principe d'une intervention militaire en Syrie. "Nous n'en sommes pas encore là", a-t-il fait valoir.

 

Bachar al-Assad menace la France 

Le chef de l'Etat a déclaré être "sorti encore renforcé dans (sa) détermination" par la lecture de l'interview dans le Figaro mardi du dirigeant syrien Bachar al-Assad."La différence entre une dictature et une démocratie, c'est que dans une démocratie un dictateur peut s'exprimer dans un journal, y compris pour insulter ses dirigeants, proférer des mensonges, notamment sur le chimique, laissant croire qu'il ne disposait pas de stock, et menacer le peuple français", a-t-il observé.
 
Mais surtout, a estimé François Hollande, "celles et ceux qui avaient des doutes sur les intentions de Bachar al-Assad ne peuvent plus en avoir, il parle de +liquider+ tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui, il aurait pu dire, gazer". Face aux menaces du président syrien de s'en prendre aux "intérêts de la France", François Hollande a affirmé: " "Nous prenons toutes les dispositions".

 

"La France n'agira pas seule"

Dans l'hypothèse d'un refus du Congrès américain à une action armée contre le régime de Damas, le chef de l'Etat français a assuré que "la France n'agirait pas seule". Mais "elle prendrait ses responsabilités aussi en soutenant l'opposition en Syrie afin qu'une réponse soit apportée", a-t-il enchaîné sans préciser davantage sa pensée.
 
Le président allemand a estimé, de son côté , se faisant l'écho du sentiment de la chancelière Angela Merkel, qu'il "sera possible d'arriver à un accord international sur la réponse appropriée" à apporter à la Syrie, lors "des prochaines rencontres internationales", comme celle du G20.





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