La N-VA a été sur le devant de la scène le week-end dernier après . Le député avait déclaré que son parti serait prêt à entrer au gouvernement fédéral sans garantie de réforme de l'Etat, à condition que la priorité soit le socio-économique. Des propos qui ont même surpris les sympathisants des nationalistes flamands.
"Oui au socio-économique et oui à la réforme de l'Etat"
La N-VA a-t-elle vraiment changé ? Le parti de Bart De Wever considère-t-il à présent que le socio-économique prime sur le confédéralisme ? Certainement pas s'époumone aujourd'hui l'un des hommes forts du parti. Notre pays est malade. Pour le guérir, il faut donc une réforme économique et une réforme de l'Etat. "Oui au socio-économique et oui à la réforme de l'Etat. Les deux vont main dans la main. Mais non au surplace et non à Elio Di Rupo II", a déclaré l'ancien journaliste lors du lancement du café "Bracke" lundi soir à Dendermonde.
"C'est en fait la même chose"
"Tout le week-end il y a eu beaucoup de polémique autour du socio-économique et du confédéralisme. Qu'est-ce qu'il y a de plus important ? Maintenant je comprends que c'est en fait la même chose", a souligné un jeune flamand à l'issue de cette séance d'informations. "Comme on dit ici, une Flandre indépendante, cela signifie que le confédéralisme est bon pour l'instant et plus tard alors une Flandre indépendante", a estimé une femme plus âgée présente également. "Son analyse est pointue sur ce qui ne va pas mais malheureusement on n'a pas entendu parler d'alternative", a pointé pour sa part un autre participant.
Pour être certain d'avoir été bien compris, Siegfried Bracke et ses amis N-VA comptent en tout cas faire le tour des cafés de Flandre dans les mois qui viennent.

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